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Il faut absolument pointer la conception magistralement organisée par Achille Duchêne à Lou Sueil, ÉZE. Il sut s’approprier l’infini en intégrant la vision de la Corse depuis les boulingrins de Lou Sueil.
L’impression est immense et coupe la respiration. On a l’impression d’avoir bu du champagne en plein jour, la descente de boulingrin en boulingrin vous donne le vertige, avec la vision d’une mer inclinée sur laquelle flotte la Corse à l’horizon... M. D.
Reproduction revue « L’illustration » 1923, Lou Sueil.
© Photographies de Michel Duchêne 2023. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. Reproduction interdite sans l’accord de l’association.
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Le « Parterre Romain », à Lou Sueil, Éze, Achille Duchêne, architecte paysagiste. Créateur du parc du château Vanderbilt-Balsan. C’est l’une des dix œuvres majeures d’Achille Duchêne ! Photographie 1921 d’Achille Duchêne. Le « Parterre Romain » devrait être protégé (MH), et rétabli à l’identique ! Sa conception s’adaptait parfaitement au lieu et à son environnement, contrairement au parterre actuel qui manque de verticalité, d’envergure, et qui ne prend pas en considération le paysage environnant sur l’ancien château d’Éze datant du XIII ème siècle. La verticalité des cyprès et l’horizontalité des broderies apportaient l’indispensable à l’œil et à la perspective sur le château d’Éze. Et quelle surprise par temps de brume d’apercevoir le château et de le voir disparaître et réapparaître à nouveau dans la brume depuis le « Parterre Romain » ! C’était un sans faute du paysagiste inspiré de haute voltige, par l’un des sommets les plus élevés de la Méditerranée.
Le « Parterre Romain » retrouvé permettrait également d’apporter une immense valeur historique, esthétique et valeur rajoutée.
Michel Duchêne.
© Photographie d’Achille Duchêne 1921. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne, reproduction interdite sans l’accord de l’Association Henri et Achille Duchêne. Michel Duchêne, détient le droit moral et inaliénable sur les l’œuvres de Henri et Achille Duchêne. Les premières photographies en couleur datant de 2024, par M. Duchêne. Suite photographies en sépia. Dernière photographie en couleur de 2024, du nouveau parterre remplaçant le « Parterre Romain » d’Achille Duchêne. #vanderbiltuniversity #vanderbilt #balsan #ecolenationaledarchitecture #ecolenationaledupaysagedeversailles #chateaulousueil #museedesartsdecoratifsdeparis #ministeredelaculture #jacquesbalsan #blenheimpalace #consuelovanderbilt #hotelmatignonparis #chateaudevauxlevicomte #domainedecourances
Le « Parterre Romain », à Lou Sueil, Éze, Achille Duchêne, architecte paysagiste. Créateur du parc du château Vanderbilt-Balsan. C’est l’une des dix œuvres majeures d’Achille Duchêne ! Photographie 1921 d’Achille Duchêne. Le « Parterre Romain » devrait être protégé (MH), et rétabli à l’identique ! Sa conception s’adaptait parfaitement au lieu et à son environnement, contrairement au parterre actuel qui manque de verticalité, d’envergure, et qui ne prend pas en considération le paysage environnant sur l’ancien château d’Éze datant du XIII ème siècle. La verticalité des cyprès et l’horizontalité des broderies apportaient l’indispensable à l’œil et à la perspective sur le château d’Éze. Et quelle surprise par temps de brume d’apercevoir le château et de le voir disparaître et réapparaître à nouveau dans la brume depuis le « Parterre Romain » ! C’était un sans faute du paysagiste inspiré de haute voltige, par l’un des sommets les plus élevés de la Méditerranée.
Le « Parterre Romain » retrouvé permettrait également d’apporter une immense valeur historique, esthétique et valeur rajoutée.
Michel Duchêne.
© Photographie d’Achille Duchêne 1921. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne, reproduction interdite sans l’accord de l’Association Henri et Achille Duchêne. Michel Duchêne, détient le droit moral et inaliénable sur les l’œuvres de Henri et Achille Duchêne. #vanderbiltuniversity #vanderbilt #balsan #ecolenationaledarchitecture #ecolenationaledupaysagedeversailles #chateaulousueil #museedesartsdecoratifsdeparis #ministeredelaculture #jacquesbalsan #blenheimpalace #consuelovanderbilt #hotelmatignonparis #chateaudevauxlevicomte #domainedecourances
Lou Sueil à Èze, château Balsan, Vanderbilt, sous la maîtrise d’œuvre d’Achille Duchêne. L’aménagement d’allées bordées de longs cyprès aux fûts dépouillés semblant monter la garde ; par jeu des terrasses vertigineuses sur la mer à l’infini ; par les plantations d’oliviers, d’orangers, de rosiers grimpants et de kennedias, des tapis fleuris de toutes les roses, iris, narcisses, jonquilles, giroflées, disposés par masse sur le gazon illustrant bien les parures des maisons du midi avec partout des escaliers de pierre largement aménagés. Cette réalisation commandée par Consuelo Vanderbilt Balsan & Jacques Balsan, faisait dire à Ernest de Ganay, (grand historien) : « Les fameux jardins suspendus de Sémiramis à Babylone n’étaient certainement pas plus beaux ». Ci-joint le «Jardin Romain » créé par Achille Duchêne. © photographie Achille Duchêne, 1920. Fonds Duchêne, association Henri et Achille Duchêne. Reproduction interdite sans l’accord de l’association. Michel Duchêne descendant direct de Henri et Achille Duchêne, détient « le droit moral et inaliénable sur les œuvres de Henri et Achille Duchêne, architectes paysagistes ». Achille Duchêne est le créateur du parc du château Vanderbilt / Balsan, Lou Sueil à Èze, France.
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L’ensemble du parc de Lou Sueil à Èze, rentre dans l’œuvre magistrale des dix plus grandes réalisations d’Achille Duchêne, sur les 6800 jardins créés à travers le monde réalisés par Henri et Achille Duchêne.
Sur un promontoire qui domine la mer entre Monaco et Beaulieu, la conception des jardins de Lou Sueil à Éze, au pied d’une demeure cistercienne, reste une création inédite d’Achille Duchêne architecte paysagiste, qui embellira la nature sauvage par la création de parterres de broderies de style Renaissance, ainsi que le fameux « Parterre Romain ». La construction d’un cloître transporté pierre par pierre et la création de son jardin claustral. © photographie Achille Duchêne, 1920. Fonds Duchêne, association Henri et Achille Duchêne. Reproduction interdite sans l’accord de l’association.
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Domaine de Courances : « L’âme d’un jardin, c’est son espace vide ». Duc d’Harcourt.
Un paysagiste chinois m’a dit un jour ; « pour moi le jardin parfait c’est quand je sens une sensation de faim m’envahir, alors je sens le vide me pénétrer et ce que je regarde me comble ».
En regardant le parc de Courances, moment d’émotion et d’histoire où la perfection existait encore, je ressens cette même sensation de faim.
Michel Duchêne.
« Tout ce qu’il y a de beau à été fait par le mélange de l’illimité et du limité ». Platon.
© Photographies de Michel Duchêne, juin 2024. Fonds Duchêne, association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen #chateaudelaverrerie
Une île dans un parc à la française : le Jardin Anglo-Japonais à Courances est une délicieuse surprise, une évocation botanique et paysagère de l’Extreme-Orient. « Berthe de Ganay renonça aux temples Shintô. La grande Gertrude Jekyll, en 1928, déclare qu’on ne peut se rapprocher des modèles japonais qu’en suggérant « quelques détails orientaux de pagode ou de pont ». Selon une tradition familiale, Berthe de Ganay fut assistée dans sa réalisation par Kathleen (Kitty) Lloyd Jones (1898-1978). C’est en 1946 que Philippine de Ganay, aidée par son beau-père Hubert de Ganay s’attache à faire renaître le jardin de Berthe. La seconde guerre mondiale avait porté un rude coup à ce rêve japonisant ». Extrait du livre « « Courances », Éditions Flammarion, 2023, «Le Japonais et le Potager », par Jérôme Coignard, historien d’art et journaliste.
« Un beau jardin ne peut être créé que par celui qui a su développer sa capacité de connaître et d’aimer ce qui vit ». Russel Page.
© photographies juin 2024, de Michel Duchêne, Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
Le parc de Courances a été « réinventé » au début du XX ème siècle par Achille Duchêne, architecte paysagiste.
« Bravo, vous venez de parcourir cinq siècles d’histoire des jardins ! Du Canal des Platanes ou des Nappes qui datent du XVI ème siècle, au Grand Miroir où se reflète le château, creusé au XVIII ème siècle, en passant par le Dauphin qui fut dessiné par l’architecte Destailleur à la fin du XIX ème siècle, ou la Salle d’Eau qui fut « restituée » au début du XX ème siècle par Achille Duchêne. Ont dit de Courances que c’était le seul parc à la fois classique et romantique : en effet, on passe d’une perspective spectaculaire à l’ombre secrète d’une source derrière la haie, les allées sont à peu près rectilignes mais on marche presque partout sur l’herbe... En épurant encore le tracé, en laissant une place importante à la nature, les propriétaires actuels ont fait de Courances un jardin résolument contemporain ».
« Bienvenue dans le parc et au château de Courances !
17 pièces d’eau et 14 sources à découvrir : Courances tient son nom du nombre des ses eaux courantes. Le plus beau jardin d’eau de la Renaissance aujourd’hui conservé : il aurait inspiré Le Nôtre... Le château érigé à l’époque de Louis XIII, abandonné pendant 40 ans au XIX ème siècle, restauré en 1872 quand la famille des propriétaires actuels l’acquiert, « dé-restauré » après la deuxième Guerre mondiale,illustre lui aussi une longue histoire du goût dans le domaine architectural. Trois générations y vivent aujourd’hui.
On a dit du parc de Courances qu’il réconciliait l’idée de rigueur avec celle de liberté ».
Pour moi c’est le plus beau jardin en Île de France. Michel Duchêne.
© Photographies de Michel Duchêne juin 2024, Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministerdelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudevetsailles #museedesartdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
Courances enfoui dans le végétal !
«Courances, ou l’eau guide le pas des visiteurs ! Les différents chefs d’orchestre-créateur du parc qui se sont succédés depuis le XVI ème siècle ont su associer technique et allégorie. Une entité s’est ainsi formée, une mise en scène de pièces d’eau et de sculptures symboliquement liées à l’eau. Depuis l’Antiquité, l’eau est objet de vénération. Elle est symbole de vie, de purification et de régénérescence. Elle représente le cours de l’existante humaine, les fluctuations des désirs et des sentiments. Qui maîtrise l’eau, maîtrise la vie. Dès le XVI ème siècle, toute personne détentrice d’un domaine terrien important désire soumettre l’eau pour monter sa puissance et donner l’impression d’avoir même créé cet élément fondamental à la vie. Le propriétaire démiurge tend à créer un parcours à la fois idéologique et sensitif. Le visiteur du parc est d’abord un spectateur en mouvement et il espère du bon théâtre. À Courances, sa vue, son odorat, son ouïe sont attirés, déconcertés, entraînés. La notion de parcours de sens s’impose, qui touche aussi l’inconscient. La dimension sonore de l’eau est très présente : large et tranquille escalier des Nappes, murmure des sources, vacarme des Gueulards... » Extrait de «Histoires d’eau » de Lynda Frenois, historienne de l’art, et Christian Martin, docteur ès sciences. Deux plans extrait du livre « Courances » Éditions Flammarion, 2002.
Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
Courances se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Paris. En prenant l’autoroute A6 direction Lyon.
Courances enfoui dans le végétal !
«Courances, ou l’eau guide le pas des visiteurs ! Les différents chefs d’orchestre-créateur du parc qui se sont succédés depuis le XVI ème siècle ont su associer technique et allégorie. Une entité s’est ainsi formée, une mise en scène de pièces d’eau et de sculptures symboliquement liées à l’eau. Depuis l’Antiquité, l’eau est objet de vénération. Elle est symbole de vie, de purification et de régénérescence. Elle représente le cours de l’existante humaine, les fluctuations des désirs et des sentiments. Qui maîtrise l’eau, maîtrise la vie. Dès le XVI ème siècle, toute personne détentrice d’un domaine terrien important désire soumettre l’eau pour monter sa puissance et donner l’impression d’avoir même créé cet élément fondamental à la vie. Le propriétaire démiurge tend à créer un parcours à la fois idéologique et sensitif. Le visiteur du parc est d’abord un spectateur en mouvement et il espère du bon théâtre. À Courances, sa vue, son odorat, son ouïe sont attirés, déconcertés, entraînés. La notion de parcours de sens s’impose, qui touche aussi l’inconscient. La dimension sonore de l’eau est très présente : large et tranquille escalier des Nappes, murmure des sources, vacarme des Gueulards... » Extrait de «Histoires d’eau » de Lynda Frenois, historienne de l’art, et Christian Martin, docteur ès sciences.
© Photographies 22 juin 2024, Michel Duchêne, Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
Plan du Domaine de Courances datant du XVIII ème siècle. © Collection Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. Ce plan, projet de l’époque, certainement de Nicolay, montre les simplifications formelles concernant le grand axe. Les Duchêne surent intervenir très subtilement et en parfaite intelligence avec l’esprit du lieu en relation étroite avec les propriétaires du château de Courances. S’il subsiste aujourd’hui encore l’âme des Duchêne à Courances, il n’en est pas moins vrai qu’il est impossible de voir l’ensemble de leurs jardins dans l’état où les Duchêne les ont laissés, sauf par leurs photographies. L’amateur éclairé de l’art des jardins à la française suivra cette trame de l’histoire dans ce livre (« Courances », Éditions Flammarion 2003), en se promenant à Courances comme un archéologue remontant le temps. Imaginez une nuit à Courances, où l’eau est comme du mercure, le végétal argenté par la pleine lune comme dans un hiver sans neige, mais quand la neige arrive, alors le parc de Courances nous livre tous ses secrets d’architecture.
Extrait de l’article du livre sur Courances, « L’œil des Duchêne à Courances de père en fils en arrière -petit-fils ». Michel Duchêne, président de l’Association Henri et Achille Duchêne.
© Plan de Courances datant du XVIII ème siècle. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
... Suite de la Conférence d’Érik Orsenna, «De l’héritage de Le Nôtre aux Duchêne», au Trianon de Bagatelle, 15 mai 2002, dans le cadre de l’exposition « Fabuleux Jardin. Le Style Duchêne » avec la participation des « Amis de Bagatelle » et de l’Association Henri et Achille Duchêne.
« Concernant les Duchêne, on leur fait un reproche double et contradictoire. D’un côté, on les accuse de pastiche, ils seraient les Viollet-le-Duc du paysage, ils réhabilitent le passé mais en font «trop ». D’un autre, on fait comme s’ils n’avaient jamais existé, comme si le passé était venu directement jusqu’à nous, sans eux.
Les Duchêne sont les héritiers de tout un passé et non pas d’une tranche de vingt ans. Parce que quand vous êtes héritiers de tout le passé, évidemment c’est trop vaste pour copier, vous avez le terroir de la vie même, vous avez le terroir de la diversité, et avec cette diversité-là et ce savoir-là, vous êtes obligés d’avoir un Style ». É. Orsenna.
Achille Duchêne écrivait en 1935 : « L’art est constitué par une série de cycles succédant : l’important est que chacun d’eux nous ouvre un horizon nouveau, toujours plus vaste, toujours harmonieux, qui corresponde à un idéal toujours plus raffiné, plus élevé et dont l’expression artistique tendra à devenir de plus en plus simple. Nous nous inspirons directement des règles de l’architecture et de la grande décoration, et non, comme presque toute l’école de cette époque, de l’horticulture. Notre principale préoccupation était de ramener les jardins à une conception architecturale et décorative en les ordonnant d’après les axes de la demeure ». Achille Duchêne.
© Extraits des carnets de croquis d’Achille Duchêne, première ébauche des axes principaux du parc de Courances. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
Le mystère de Courances.
Le Nôtre est-il intervenu à Courances ? Voilà plus de trois siècles que le doute persiste. Ernest de Ganay écrit : « Peut-être Le Nostre y a-t-il réglé la superbe arrivée, majestueuse avant-cour qu’accompagne des canaux, bordés de Tilleuls taillés en table de jadis, aujourd’hui de platanes ? ». Le mythe d’un Le Nôtre créant tous nos jardins de France s’est répandu comme une traînée de poudre. Érik Orsenna souligne : « Il me semble qu’il y a là une formidable erreur. Comment imaginer une seconde qu’il y eu Le Nôtre sans ce qui précède ? Comment imaginer que Le Nôtre naît de rien ? Je suis fasciné par cette illusion du radicalement nouveau une sorte de prétention à croire qu’on invente complètement. Tout est évidemment dans la variation.
Imaginons pour Courances, qu’Achille Duchêne copie son père Henri, qui lui même copie Jean-Claude-Nicolas Forestier ou Édouard André qui copient à leur tour Le Nôtre ! Cela n’a pas de sens : « Vous ne pouvez copier qu’un détail, vous ne pouvez copier qu’un âge, vous ne pouvez pas copier trois siècles. Copier trois siècles, cela veut dire réinventer. Copier trois siècles c’est une culture, ce n’est pas une imitation ». (Extrait de la Conférence d’Érik Orssena : « de l’héritage de Le Nôtre aux Duchêne », au Trianon de Bagatelle, 15 mai 2002, dans le cadre de l’exposition « Fabuleux Jardins, Le Style Duchêne »).
© Dessins sur Courances d’Achille Duchêne, Agence Duchêne, Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
« L’apport de la photographie des Duchêne.
Apprendre à voir ce que l’on ne voit pas forcément c’est tout l’intérêt d’un domaine tel que Courances. Une leçon d’architecture. La photographie est un élément essentiel pour comprendre l’évolution d’un domaine au fil du temps. Si nous observons la photographie des terrasses de Courances, ( Voir les dernières photographies de 1872 et 1891), nous constatons la maladresse des parterres de broderies et l’ennui de l’art statuaire étrangement à la mode entre deux mondes. L’arsenal photographique des Duchêne et la capture des images par l’objectif s’inscrivant alors sur des simples plaques de verre nous permettent d’apprécier leur relation à la nature. Ils dominaient leur art entre autre grâce à leur maîtrise de la photographie, ils savaient scruter l’espace pour faire coïncider leurs prises de vue avec l’image mentale de leurs créations. Achille Duchêne, toujours à la pointe du progrès, étudiant et commandait de nouveaux appareils photogra-phiques avec des objectifs appropriés à ses désidératas.
Les premières photographies sont de Achille Duchêne sur Courances en 1901.
© Photographie d’Achille Duchêne 1901, archives Courances en 1872 et 1891 Courances par Henri Duchêne. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis
Château de Courances.
« La seule erreur à Courances est cet imposant escalier extérieur en fer à cheval qui monte à l’étage du grand corps de logis copié au XIX e siècle sur celui du château de Fontainebleau. Ostentatoire et disproportionné, il est fait pour impressionner l’invité. « Erreur fatal, disait Achille Duchêne, je ferai l’inverse dans votre jardin !.. ». Achille Duchêne réinvente l’organisation du parc. Avec détermination, devant les grilles du château, il dirige le regard du visiteur, afin de faire oublier l’escalier, sur le bosquet à l’est du château pour qu’il devine au travers des troncs des marronniers positionnés en diagonale, la fontaine de la nymphe de Poirier qui se trouvait préalablement au bout du Miroir. De l’eau sur l’eau. À ne pas savoir si c’est l’eau qui flotte ou bien la terre. La forte verticalité des troncs implantés en quinconce contribue à l’architecture puissante de ce bosquet. Il n’y a pas d’architecture en élévation sans une forte architecture au sol. Le creusement du Fer à cheval permet l’établissement de ce bosquet qui le surplombe, ce dernier se trouvant au même niveau que le bassin de la Baigneuse. Le modernisme de ce bosquet est une opposition complète avec les projets pour la Salle d’eau, à l’ouest du château, conçu par Henri Duchêne. L’évolution du style entre le père et le fils est également frappante dans le dessin des broderies entre le château et le Miroir, Achille Duchêne sera toujours soucieux d’épurer le style de son père. S’il revenait aujourd’hui à Courances, il apprécierait cette simplification anticipée sur certains de ses plans et qui n’a jamais cessé ». Michel Duchêne, Courances, Éditions Flammarion 2003, « L’œil des Duchêne à Courances de père en fils en arrière-petits-fils ».
© Photographie de Michel Duchêne le 22 juin 2024. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis
Château de Courances.
« La seule erreur à Courances est cet imposant escalier extérieur en fer à cheval qui monte à l’étage du grand corps de logis copié au XIX e siècle sur celui du château de Fontainebleau. Ostentatoire et disproportionné, il est fait pour impressionner l’invité. « Erreur fatal, disait Achille Duchêne, je ferai l’inverse dans votre jardin !.. ». Achille Duchêne réinvente l’organisation du parc. Avec détermination, devant les grilles du château, il dirige le regard du visiteur, afin de faire oublier l’escalier, sur le bosquet à l’est du château pour qu’il devine au travers des troncs des marronniers positionnés en diagonale, la fontaine de la nymphe de Poirier qui se trouvait préalablement au bout du Miroir. De l’eau sur l’eau. À ne pas savoir si c’est l’eau qui flotte ou bien la terre. La forte verticalité des troncs implantés en quinconce contribue à l’architecture puissante de ce bosquet. Il n’y a pas d’architecture en élévation sans une forte architecture au sol. Le creusement du Fer à cheval permet l’établissement de ce bosquet qui le surplombe, ce dernier se trouvant au même niveau que le bassin de la Baigneuse. Le modernisme de ce bosquet est une opposition complète avec les projets pour la Salle d’eau, à l’ouest du château, conçu par Henri Duchêne. L’évolution du style entre le père et le fils est également frappante dans le dessin des broderies entre le château et le Miroir, Achille Duchêne sera toujours soucieux d’épurer le style de son père. S’il revenait aujourd’hui à Courances, il apprécierait cette simplification anticipée sur certains de ses plans et qui n’a jamais cessé ». Michel Duchêne, Courances, Éditions Flammarion 2003, « L’œil des Duchêne à Courances de père en fils en arrière-petits-fils ».
© Photographie de Michel Duchêne le 22 juin 2024. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
Domaine de Courances.
« Contrairement au jardin classique représenté par les gravures du XVII e et du XVII e siècle qui nous montrent pour le jardin à la Française une composition moitié ciel, moitié terre, les Anglais préférant trois quarts de terre et un quart de ciel et les Italiens trois quart-ciel, un quart-terre, ce qui est frappant dans la réinvention de Courances, c’est cette vision d’un quart de ciel, trois quarts de terre qui provoque une sensation de plonger dans le végétal sans être jamais aveuglé par une lumière intempestive. Nous sommes dans le plus Grand raffinement de l’esprit français : sobriété, puissance, transition, simplicité, qui fait deviner au visiteur qu’il va être reçu avec une extrême délicatesse. Nous reconnaissons là une des particularités d’Achille Duchêne, une multitude de surprises aménagées et offertes au visiteur comme autant de cadeaux. L’art du vide...».
Michel Duchêne. « L’âme d’un jardin c’est son espace vide ». Duc François d’Harcourt
© Photographie de Michel Duchêne le 22 juin 2024. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
Domaine de Courances, réinventé au début du XX ème siècle, par Henri et Achille Duchêne, architectes paysagistes. Le paysagiste réinventera cette architecture verte dans ses tracés, proportions et perspectives. L’horizontale y est partout célébrée. La finalité d’un projet est ce qui compte, peu importe le temps passé et l’effort consacré à sa réalisation. La secrète histoire de Courances révèle qu’il fallut organiser un véritable combat. Entre 1912 et 1913, on dénombre 3 597 journées d’homme et 370 journée de cheval. Pour planter les arbres, construire les terrasses et creuser les canaux, 372 ouvriers, 47 chevaux, 129 chariots métalliques, 10 791 repas furent nécessaires. 27 000 m3 de terre. durent être déplacés. En deux ans, les propriétaires ont dépensé une somme équivalent à 3 800 000 €. De 1899 à 1913, les Duchêne père et fils ont passé eux-mêmes 177 journées dans le domaine. Ernest de Ganay aimait comparer Achille Duchêne au Napoléon des jardins.
Extrait du livre « Courances », Éditions Flammarion, 2003, « L’œil des Duchêne à Courances de Père en fils en arrière -petit-fils ».
« Une tradition ne reste vivante qu’en renouvelant ses expressions ». Achille Duchêne
© Photographie de Michel Duchêne le 22 juin 2024. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
L’histoire de l’Aréthuse, dite « la baigneuse » à Courances, dans l’aménagement de la « réinvention » du parc de Courances, par Achille Duchêne. « Je ne dirai jamais assez quelle discrétion, quelle sagesse et quelle sûreté ont présidé à la reconstitution des jardins de Courances », écrit Ernest de Ganay en 1921.
L’original de la nymphe Aréthuse, 1706/1711 ( Fin du XVII e siècle-début du XVIII e siècle), par le sculpteur Claude Poirier, (1656-1729) est au Musée du Louvre.
Alphée et Aréthuse, une histoire d’amour éternel. L’histoire d’amour du fleuve Alphée et d’Aréthuse, la nymphe de Sicile, est l’un des mythes les plus romantiques du monde antique. « Le crayon de Duchêne a trouvé toute la joie de son art, dans toutes ses études, ses plans, ses vues à vol d’oiseau montrant les grands ensembles : ces dessins en témoignent avec éloquence. Il nous fut souvent donné d’assister à leur élaboration et le maître ayant donné le thème, la première esquisse, dès lors parlait ses jardins, inlassablement, que traduisaient, pour ainsi dire, les dessinateurs, sur le papier tel un général en chef, dictant ses plans de batailles à ses collaborateurs habiles à saisir sa pensée. Avec fougue, mais lucidité, naissaient ainsi de véritables victoires qui devraient s’inscrire sur le sol de France, le parant de beautés nouvelles, en le modelant, pour la gloire de l’art des jardins. » Ernest de GANAY. © Photographie de Michel Duchêne le 22 juin 2024. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
L’histoire de l’Aréthuse, dite « la baigneuse » à Courances, dans l’aménagement de la « réinvention » du parc de Courances, par Achille Duchêne. « Je ne dirai jamais assez quelle discrétion, quelle sagesse et quelle sûreté ont présidé à la reconstitution des jardins de Courances », écrit Ernest de Ganay en 1921.
L’original de la nymphe Aréthuse, 1706/1711 ( Fin du XVII e siècle-début du XVIII e siècle), par le sculpteur Claude Poirier, (1656-1729) est au Musée du Louvre.
Alphée et Aréthuse, une histoire d’amour éternel. L’histoire d’amour du fleuve Alphée et d’Aréthuse, la nymphe de Sicile, est l’un des mythes les plus romantiques du monde antique. « Le crayon de Duchêne a trouvé toute la joie de son art, dans toutes ses études, ses plans, ses vues à vol d’oiseau montrant les grands ensembles : ces dessins en témoignent avec éloquence. Il nous fut souvent donné d’assister à leur élaboration et le maître ayant donné le thème, la première esquisse, dès lors parlait ses jardins, inlassablement, que traduisaient, pour ainsi dire, les dessinateurs, sur le papier tel un général en chef, dictant ses plans de batailles à ses collaborateurs habiles à saisir sa pensée. Avec fougue, mais lucidité, naissaient ainsi de véritables victoires qui devraient s’inscrire sur le sol de France, le parant de beautés nouvelles, en le modelant, pour la gloire de l’art des jardins. » Ernest de GANAY. © Photographie de Michel Duchêne le 22 juin 2024. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
L’histoire de l’Aréthuse, dite « la baigneuse » à Courances, dans l’aménagement de la « réinvention » du parc de Courances, par Achille Duchêne. « Je ne dirai jamais assez quelle discrétion, quelle sagesse et quelle sûreté ont présidé à la reconstitution des jardins de Courances », écrit Ernest de Ganay en 1921.
L’original de la nymphe Aréthuse, 1706/1711 ( Fin du XVII e siècle-début du XVIII e siècle), par le sculpteur Claude Poirier, (1656-1729) est au Musée du Louvre.
Alphée et Aréthuse, une histoire d’amour éternel. L’histoire d’amour du fleuve Alphée et d’Aréthuse, la nymphe de Sicile, est l’un des mythes les plus romantiques du monde antique. « Le crayon de Duchêne a trouvé toute la joie de son art, dans toutes ses études, ses plans, ses vues à vol d’oiseau montrant les grands ensembles : ces dessins en témoignent avec éloquence. Il nous fut souvent donné d’assister à leur élaboration et le maître ayant donné le thème, la première esquisse, dès lors parlait ses jardins, inlassablement, que traduisaient, pour ainsi dire, les dessinateurs, sur le papier tel un général en chef, dictant ses plans de batailles à ses collaborateurs habiles à saisir sa pensée. Avec fougue, mais lucidité, naissaient ainsi de véritables victoires qui devraient s’inscrire sur le sol de France, le parant de beautés nouvelles, en le modelant, pour la gloire de l’art des jardins. » Ernest de GANAY. © Photographie de Michel Duchêne le 22 juin 2024. Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne. #domainedecourances #ministeredelaculture #architectespaysagistes #chateaudevauxlevicomte #hotelmatignon #chateaudumarais #blenheimpalace #jardiniste #chateaudechampssurmarne #chateaudeversailles #ernestdeganay #museedesartsdecoratifsdeparis #muséegulbenkiandelisbonne #museenissimdecamondo #chateaudenordkirchen
Domaine de Courances, l’Art du Vide !
« L’âme d’un jardin c’est son espace vide ».
Duc François d’Harcourt.
L’Apollon du Rond de Moigny.
Le parc de Courances a été « Réinventé » au début du XX ème siècle par Achille Duchêne, architecte paysagiste.
« Bravo, vous venez de parcourir cinq siècles d’histoire des jardins !
Du Canal des Platanes doubles ou des Nappes qui datent du XVI ème siècle, au grand Miroir où se reflète le château, creusé au XVIII ème, en passant par le Dauphin qui fut dessiné par l’architecte Destailleur à la fin du XIX ème, ou la Salle d’eau qui fut « restituée »au début du XX ème siècle par Achille Duchêne.
On a dit de Courances que c’était le seul parc à la fois classique et romantique : en effet, on passe d’une perspective spectaculaire à l’ombre secrète d’une source derrière la haie, les allées sont à peu près rectilignes mais on marche presque partout sur l’herbe...
En épurant encore le tracé, en laissant une place importante à la nature, les propriétaires actuels ont fait de Courances un jardin résolument contemporain. »
© Photographie faite le 17 juin 2024, par Michel Duchêne, arrière petit-fils d’Achille Duchêne.
Fonds Duchêne, Association Henri et Achille Duchêne.
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... Sous Napoléon III, c’est le triomphe du jardinage et de l’horticulture, « c’est l’invasion des petites suisses vallonnées, des quatre courbes adossées au château avec des corbeilles exhaussées sur les côtés et des mamelons surmontés de groupes d’arbres destinés à accentuer les lignes de vues. On se pâme sur une opposition de negundo avec un groupe de noisetiers ou de hêtres pourpres ; on délire lorsque la vue principale tombe sur une pièce d’eau aux bords archi-mouvementés avec son inévitable rocher et sa rivière tortueuse aux multiples barrages de rocaille. On est allé aussi loin qu’on pouvait aller : vallonnements exagérés, fausses rivières à fond de ciment, grotte en simili rocher, kiosques en série » (Henri Duchêne, correspondance, 1882). Imbu de l’idée que l’artiste qui adapterait les jardins d’autrefois au goût du jour ferait œuvre de créateur, Henri Duchêne en 1882 renoua avec la tradition en ce qu’elle avait de trop exclusif. Il retourna aux anciennes formules et ramena le jardin à sa conception architecturale, en l’ordonnant d’après les axes de la maison, conception qui ne satisfaisait pas tous les goûts d’alors. Il compulsa les vieux et précieux recueils dont il s’entourait, consulta le passé, étudia le style des jardins de chaque époque. Il s’appliqua, selon les cas, soit à composer des jardins de style, soit à restaurer ceux qui auraient pu être dénaturés, soit même à reconstituer les ensembles que, dans tant de propriétés, on avait aveuglément détruits pour les transformer en jardins paysagers.
Les parterres de style furent critiqués au début ; on les opposait aux jardins gais et fleuris, on leur reprochait leur majesté, l’apparente sévérité de leurs lignes, leur caractère et leur décor d’architecture. Mais ce ne fut que momentané, très rapidement ces jardins satisferont à la fois le goût, le regard et la raison par leur noblesse, par l’élégance française d’une époque qu’ils synthétisaient admirablement.
Buste en marbre de Henri Duchêne par le sculpteur Paul Landowski (1875-1966) © Association Henri & Achille Duchêne, Fonds Duchêne.
Henri Duchêne, architecte-paysagiste, père d’Achille Duchêne, architecte-paysagiste, de père en fils ! La rue « Henri Duchêne » à Paris 15 ème créée par Henri Duchêne.
Henri Duchêne 1841-1902
Fils d’un important notaire, Henri Duchêne est né à Lyon en 1841 et vint à Paris en 1854. Il se fit admettre au conservatoire des Arts et Métiers où il remporta toutes les récompenses. Il venait de passer les examens d’admission à l’École Centrale en 1860 lorsqu’il perdit son père. Homme de culture, il s’adonnait aux études littéraires et philosophiques. Il écrivait dans diverses publications dont la Revue de Paris et remporta un prix de comédie pour une pièce de théâtre. Il réalisa un dictionnaire oriental traitant des questions de l’art et des langues pendant l’Antiquité. Grand collectionneur d’objets d’arts, il se passionna pour l’architecture, ce fut pour lui une révélation. Ingénieur des Arts et Métiers, possédant à fond la science du dessin, il entre à la ville de Paris aux côtés de M. Darcel, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées qui ne tarda pas à le remarquer. Il devint dès lors son intime collaborateur pour la création des projets de squares et promenades de la ville de Paris. C’est à cette époque que commençaient les grandes transformations de la ville de Paris dirigées par Alphand. Il quitta en 1877 les services de la ville de Paris. Intronisé par l’architecte Samson il se tourna vers l’étude des parcs et des jardins pour une prestigieuse clientèle privée où d’emblée il se révéla hors pair.
Henri Duchêne vers 1893. Peinture de L. Delitz, huile sur bois. © Association Henri & Achille Duchêne, Fonds Duchêne.
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« Rue Henri Duchêne », dans le XV ème arrondissement de Paris juste à côté de la rue Fondary dans le XV ème arrondissement de Paris.
Henri Duchêne, père de Achille Duchêne architecte-paysagiste.
© Fonds Duchêne. Association Henri et Achille Duchêne.
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La bouteille de champagne
« D. Monchenois », Chenay, avant l’appellation du champagne « Canard Duchêne » !
« La Maison du Champagne »
🥂🍾🥂 créée par Achille Duchêne 34, rue Fondary dans le XV ème arrondissement de Paris juste à côté de la rue Henri Duchêne dans le XV ème arrondissement de Paris.
Achille Duchêne avait des vignes à Reims sur le
« MONTCHÉNOIS » !
« C’est une toute petite maison, avec un minuscule jardin planté de peupliers d’où se dégage un caractère champêtre, d’une infinie tranquillité, un coin de verdure oublié dans la ville.
L’esprit qui l’anime est de faire revivre les meilleures traditions gastronomiques d’une époque où il faisait bon vivre.
Faire déguster dans un cadre attrayant et une atmosphère sympathique des produits et spécialités, bien français, de premier choix.
Chaque personne qui y viendra partira avec le désir d’y revenir et sera surprise d’y avoir trouvé, loin de toute vulgarité, un service des plus attentionnés, une cuisine des plus soignées, raffinée dans sa simplicité, des spécialités pleines de fantaisie et des vins de grande qualité. Les premiers crûs de France y seront dignement représentés.
Producteurs de champagne, notre but est de donner à des prix exceptionnels pour le faire connaître, notre champagne sous toutes ses formes (Nature, Grand Crémant, Demi-Sec, Brut, Champagne-cocktails).
Les repas au champagne ne devront plus être considérés comme un luxe.
On peut prendre ses repas soit dans le jardin, soit dans la salle attenante, dite « La Treille » dont la décoration murale est due à un de nos meilleurs décorateurs. Deux salles au premier étage complètent l’installation de la maison.
Les prix, très étudiés, sont des plus raisonnables et à la portée de tous ». « Champagne D. MONTCHENOIS », a été vendu par Achille Duchêne au Champagne « CANARD DUCHÊNE », en 1946.
© Fonds Duchêne. Association Henri et Achille Duchêne.
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« D. Monchenois », Chenay, avant l’appellation du champagne « Canard Duchêne » !
« La Maison du Champagne »
🥂🍾🥂 créée par Achille Duchêne 34, rue Fondary dans le XV ème arrondissement de Paris juste à côté de la rue Henri Duchêne dans le XV ème arrondissement de Paris.
Achille Duchêne avait des vignes à Reims sur le
« MONTCHÉNOIS » !
« C’est une toute petite maison, avec un minuscule jardin planté de peupliers d’où se dégage un caractère champêtre, d’une infinie tranquillité, un coin de verdure oublié dans la ville.
L’esprit qui l’anime est de faire revivre les meilleures traditions gastronomiques d’une époque où il faisait bon vivre.
Faire déguster dans un cadre attrayant et une atmosphère sympathique des produits et spécialités, bien français, de premier choix.
Chaque personne qui y viendra partira avec le désir d’y revenir et sera surprise d’y avoir trouvé, loin de toute vulgarité, un service des plus attentionnés, une cuisine des plus soignées, raffinée dans sa simplicité, des spécialités pleines de fantaisie et des vins de grande qualité. Les premiers crûs de France y seront dignement représentés.
Producteurs de champagne, notre but est de donner à des prix exceptionnels pour le faire connaître, notre champagne sous toutes ses formes (Nature, Grand Crémant, Demi-Sec, Brut, Champagne-cocktails).
Les repas au champagne ne devront plus être considérés comme un luxe.
On peut prendre ses repas soit dans le jardin, soit dans la salle attenante, dite « La Treille » dont la décoration murale est due à un de nos meilleurs décorateurs. Deux salles au premier étage complètent l’installation de la maison.
Les prix, très étudiés, sont des plus raisonnables et à la portée de tous ». « Champagne D. MONTCHENOIS », a été vendu par Achille Duchêne au Champagne « CANARD DUCHÊNE », en 1946.
© Fonds Duchêne. Association Henri et Achille Duchêne.
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🥂🍾🥂 créée par Achille Duchêne 34, rue Fondary dans le XV ème arrondissement de Paris juste à côté de la rue Henri Duchêne.
Achille Duchêne avait des vignes à Reims sur le
« MONTCHÉNOIS » !
« C’est une toute petite maison, avec un minuscule jardin planté de peupliers d’où se dégage un caractère champêtre, d’une infinie tranquillité, un coin de verdure oublié dans la ville.
L’esprit qui l’anime est de faire revivre les meilleures traditions gastronomiques d’une époque où il faisait bon vivre.
Faire déguster dans un cadre attrayant et une atmosphère sympathique des produits et spécialités, bien français, de premier choix.
Chaque personne qui y viendra partira avec le désir d’y revenir et sera surprise d’y avoir trouvé, loin de toute vulgarité, un service des plus attentionnés, une cuisine des plus soignées, raffinée dans sa simplicité, des spécialités pleines de fantaisie et des vins de grande qualité. Les premiers crûs de France y seront dignement représentés.
Producteurs de champagne, notre but est de donner à des prix exceptionnels pour le faire connaître, notre champagne sous toutes ses formes (Nature, Grand Crémant, Demi-Sec, Brut, Champagne-cocktails).
Les repas au champagne ne devront plus être considérés comme un luxe.
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Les prix, très étudiés, sont des plus raisonnables et à la portée de tous ».
« LA MAISON DU CHAMPAGNE », a été vendu par Achille Duchêne au Champagne « CANARD DUCHÊNE », en 1946.
© Fonds Duchêne. Association Henri et Achille Duchêne.
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« La Maison du Champagne »
🥂🍾🥂 créée par Achille Duchêne 34, rue Fondary dans le XV ème arrondissement de Paris juste à côté de la rue Henri Duchêne.
Achille Duchêne avait des vignes à Reims sur le
« MONTCHÉNOIS » !
« C’est une toute petite maison, avec un minuscule jardin planté de peupliers d’où se dégage un caractère champêtre, d’une infinie tranquillité, un coin de verdure oublié dans la ville.
L’esprit qui l’anime est de faire revivre les meilleures traditions gastronomiques d’une époque où il faisait bon vivre.
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Chaque personne qui y viendra partira avec le désir d’y revenir et sera surprise d’y avoir trouvé, loin de toute vulgarité, un service des plus attentionnés, une cuisine des plus soignées, raffinée dans sa simplicité, des spécialités pleines de fantaisie et des vins de grande qualité. Les premiers crûs de France y seront dignement représentés.
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